Monsieur Satô continuait à
parler, elle rougit : elle s’excusait mais elle n’avait pas réellement
suivit. Il sourit : "c’était bien compréhensible, elle ne s’attendait
sans doute pas à une telle…proposition. Et bien son amie lui léguait son
appartement ainsi qu’une rente assez confortable pour qu’elle puisse si elle le
désirait renoncer à son emploi. Il sourit à nouveau - il avait un très joli
sourire – Madame Sakô espérait qu’elle trouverait une occupation plus digne
d’elle – Bien entendu, ils devaient se rendre chez le notaire, un simple appel…Elle
songea, qu’il devait avoir beaucoup de pouvoir : "Je suis désolé de
précipiter les choses, mais je dois quitter Paris pour l’Angleterre, en réalité
c’était déjà fait, je suis revenu seulement pour obliger son amie."
Elle se dirigea vers son nouveau "chez elle". Lapin trottait derrière elle. Elle
monta les escaliers, ouvrit, tout était soigneusement en ordre, Madame Sakô
n’avait rien pris. Elle eut un moment de panique, ferma soigneusement et
partit, monta la rue des écoles et arriva au musée de Cluny, non Madame Sakô se
trompait, elle n’y avait jamais mis les pieds pas plus que dans un autre musée.
Elle alla tout droit vers les lapins et autres animaux, elle s’assit sur le
banc et regarda. Elle aimait tout enfin pas tout à fait, pas la dame, la
tapisserie portait son nom tout de même : La dame à la licorne, elle ne savais pas pourquoi elle lui trouvait
un air pimbêche ! Marie chuchota : je suis certaine que vous êtes déjà
venue, le petit lapin sautilla ! Oui tu sais toi qu'elle est venue !
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