mercredi 27 avril 2016

3 femmes

 Après Rosa, Itô Noé, Kanno Sugaki (papillon jaune dans les cheveux). Née le 7 juin 1881, petite enfance heureuse, mère qui meurt, violée à 15 ans avec la complicité de sa marâtre. Mariée, s'enfuit. Vit libre ET ALORS ! Journaliste, socialiste, anarchiste, féministe. 1910 accusée de haute trahison visant à assassiner l'empereur Meiji. Pendue le 24 janvier 1911, 2 minces fils, 12 minutes pour mourir. La pauvre qui avait espéré mort décente, un journal publiera une photo d'elle morte. Le temps de la broderie et sans doute après sont devenues mes amies !

samedi 23 avril 2016

Li Naosuke

Li Naosuke en 1859 pour l'ouverture du Japon aux barbares ? Qui sont les barbares : les Européens, les Américains, les Russes. Fait condamner des dizaines de nobles et de Seigneurs qui étaient contre. En 1860, les rônin (guerriers qui n'ont plus de maître) l'assassineront à leur tour : Sakuradamon jiken.
Sans doute impossible d'arrêter un mouvement ! Je reviendrai à la troisième mais j'avoue avoir été tentée par le kimono à broder.
Bref ! je lis l'histoire du Japon en brodeuse assez...lunaire ! Que les Japonais me pardonnent !

mercredi 20 avril 2016

Il en manque une !

Il en manque une ! patience !
D'abord Rosa née en 1871, née en Pologne, juive. Coquette mais ça ne sera pas l'objet de ce qui suivra.
Même sort que Itô Noé née en 1895 au Japon.  Massacrées. Les tortionnaires seront récompensés : fascisme !
D'abord Itô Noé, famille "tombe" dans la pauvreté. Aidée par un oncle bienveillant. École progressiste refusant adage patriarcal japonais : Bonne épouse, mère avisée. Comme si seulement au Japon !!!
En 1912, 17 ans : mariage forcé !
Adieu cerisiers, temples....
A suivre

lundi 18 avril 2016

"L'ouverture forcée" ou figés...

"Inspirée" par une peinture chinoise, pas japonaise. Non pas pareil ! Et encore moins avec mes fils de brodeuse indisciplinée !
Japon fermé farouchement sur lui-même, et les requins tout autour...Farouchement, mais combat perdu d'avance ! Mais qui a perdu ?
Pas de mimétisme, il suffit de regarder un peinture chinoise, une peinture japonaise, prendre son temps !
Quant à Libelune, les personnages semblent pris comme dans la glace mais vont revivre, oui, comme l'eau qui coule n'est-ce pas Aurélien ?

samedi 9 avril 2016

Petit poisson revêtu de ton armure

dans le monde de Madame Sakô et non elle n'a pas peur son coeur bat, vous ne voyez pas l'oiseau en surimpression, mais elle sait qui n'avalera pas le petit poisson oiseau revêtu de son armure d'argent, la libellule lui murmure des mots juste pour elle, le drôle de petit cochon la fait rire, il y a des drôles d'animaux et une fleur avec des fils si fin que je les emploie pour la première fois. Dehors il y a soleil et mistral, il ne doit  pas faire chaud mais derrière la fenêtre, dans l'atelier je peux retrouver le monde de Madame Satô, j'aimerais aussi que... ce n'est pas possible, mais il aimait mes broderies.
Libelune


dimanche 3 avril 2016

Némésis ?

Cette nuit j'ai rêvé. Vous souvenez-vous de Madame Satô partie dans son pays, le Japon, avec les cendres de son mari. Très vieille mais opiniâtre : elle a gravi la montagne, rencontré la panthère des neiges, déposé les cendres et...elle a retrouvé son mari.
Je me suis réveillée - ou j'ai cru m'être réveillée - elle se tenait au pied de mon lit semblable à la Madame Satô de toujours. Elle souriait. Elle m'a tendu le coupon de soie offert par Madame Yuko Murakami . J'ai pensé : il vient d'un kimono, ce n'est certainement pas vrai mais j'aime à me l'imaginer. Interrogative, j'ai levé les yeux...elle avait disparu, à sa place je devais broder peut-être ...Némésis. J'ai obéi, et je sais que Némésis ou quelque nom qu'elle porte me demande de retrouver la jeune femme - je sais que c'est une jeune femme qui a porté ce kimono, que j'obéisse à quelque chose mais je ne sais pas quoi encore.
Alors il me semble - avec crainte et tremblement - que je vais broder tout autour des oiseaux rouges en surimpression que vous ne pouvez pas voir, d'autres broderies qui peu à peu m'amèneront à la jeune femme. Elle m'appelle, je le sais !