vendredi 23 décembre 2016

Sapin de Noêl 2016

Pas facile de deviner le sapin et pourtant il est bien là !
En tout cas on voit bien la souris, enfin du moins il me semble
et tout un petit monde, je pense fragile !

mardi 13 décembre 2016

Crèche 2016

Bon Joseph fait un peu Punk ! Marie est replète ! L'ange est rose et bleu,  pourquoi pas ? Un danseur venu tout droit du Brésil ! Le cheval à bascule que je n'ai jamais eu !
Pour le reste, pas défendu de  rêver, broder !


lundi 14 novembre 2016

Un pêle mêle

Je ne sais pas dire avec les mots alors je prends mes fils même le 9 novembre 2016, mais il aimait que je brode !

samedi 22 octobre 2016

lundi 26 septembre 2016

Traces ! 26 septembre 2016

"La vie est ouverte : son élan ne la pousse pas à atteindre un point final mais à se poursuivre indéfiniment, comme l'araignée filant sa toile....dans les hasards de l'"improvisation". Mais improviser, poursuit Deleuze "c'est rejoindre le Monde, ou se confondre avec lui." tiré de Marcher avec les dragons, Tim Ingold, p.191

dimanche 21 août 2016

lundi 8 août 2016

8 aout 2016

" - Par moments, oui, mais ça passe, ce n'est pas réel et nous le savons" P.D. James

vendredi 1 juillet 2016

Libélune voyage avec aiguille et fils dans le temps et pourquoi pas l'espace !

Bien sûr la lune mais pour le moment la lune est...sur terre ! Remplie du chant des oiseaux, des cigales et le soir venu du jeune renard et des 4 marcassins avec maman et papa sangliers !
Il est heureux tout de même que les fils retiennent Libelune sinon qui sait elle s'envolerait !

mercredi 15 juin 2016

La robe verte

Libélune déroula
le parchemin : innocente ! Pas tant que ça ! Dans la forêt, elle y est restée un peu...longtemps et elle n'a pas eu peur de l'homme, c'était un homme mais elle savait qu'il était moine ! Moine d'où elle venait ça laissait peu de chances de vivre. Mais il vivait dans une sorte de grotte, son monastère avait été détruit, il avait chargé une mule des manuscrits les plus précieux, abîmés. Libélune s'était écroulée pas loin, il l'avait trouvé : une femme mais jeune tout de même ! Il l'avait traînée, veillée, elle s'était réveillée. Il l'avait nourrie, lui avait donné à boire, ils s'étaient habitués l'un à l'autre, elle avait tenu le ménage, un jour il l'avait trouvé penchée sur un manuscrit, elle avait levé le bras. Non elle ne serait pas punie, qui sait...il se savait vieux, il ne connaissait pas son âge mais il était vieux. Elle regardait les enluminures comme fascinée. Il avait réfléchi, avait fouillé dans un sac en cuir : un couvent où il avait trouvé refuge, une religieuse, au fond jeune aussi, un peu comme cette petite, elle brodait ! Une nuit il avait entendu le galop des chevaux, s'était levé, avait été jusqu'aux chambres de religieuses, avait donné l'alerte : ne s'étaient pas réveillées, il n'avait pas osé ouvrir la porte du dortoir, il avait pris ses sacs et dans un sac de cuir mis l'attirail de la brodeuse - il ne savait pas pourquoi ! - MAINTENANT IL SAVAIT ! Il l'ouvrit, Libélune regarda, et appris vite, parfois il l'entendait rire : elle brodait, il lui appris à lire, elle apprenait vite. Cette fois-ci il n'y eut pas de chevaux, mais si fatigué, elle le trouva endormi pour toujours, elle le lava, lui ferma les yeux et le laissa "à la grâce de Dieu" prit ses trésors, et trouva le chemin de la cathédrale et la maison avec les morts et une croix rouge sur la porte. Elle effaça la croix, et porta elle-même les morts jusque dans un puits où elle les jeta, sur le puits elle traça une croix rouge, nettoya la maison et jeta des herbes et en fit brûler dans la cheminée. C'était bien les tailleurs de pierre au départ eurent peur qu'elle ait attrapée la maladie ! Puis ils s'habituèrent, elle fit la cuisine, rendit des services, et pu copier.
L'homme chevauchant l'oiseau était terminé, il fallait, elle ferma les yeux se rappela, pensa au moine : "Dieu n'a rien créé qui soit insensible", et pensa-t-elle ce qu'elle brodait vivait pour Lui mais plus encore espérait-elle pour sa mère ! Cette fois-ci ce sera un dragon rouge, rouge comme le sang de sa mère, et l'autre serait vert comme la robe de sa mère. Le muet était de retour, il avait regardé, content l'homme et l'oiseau et maintenant il entendait sans qu'elle parle, et elle aussi. Personne ne savait, ils n'en parlaient pas et puis les hommes se préoccupaient peu d'eux, des idiots mais Libélune avait son utilité faire à manger et il reconnaissait la force des sculptures du muet. "Je sais qu'elle portait une robe verte et quand l'heure sera venue je porterai, moi aussi, une robe verte ! Il hocha la tête : "oui beauté, jeunesse et vigueur, c'est tout ce qu'elle avait et probablement sa mère aussi" - Cette nuit je ne crois pas que ce soit en brodant ou en écrivant Libélune reproche à sa mère de l'avoir sauvée tout en l'abandonnant ! Non la couleur verte signifie la vie pas la mort, le vert au printemps qui renaît, le vert que je vois devant mes yeux les oliviers, des verts différents : VERT RENOUVEAU !
- Et comment sauras-tu que l'heure est venue ?
Elle le regarda droit dans les yeux :
- Quand il fera de moi sa femme !
Il sourit, elle savait lui aussi, sans paroles mais elle avait appris à lire sur ses lèvres ! Le silence sauveur pour lui, tailler la pierre pour ne pas se servir de ses mains - puissantes - pour détruire ! Il cacha ses mains derrière son dos.
Elle songea et moi sans la broderie je mettrais ma robe verbe et grimperait jusqu'à la lune.

mercredi 8 juin 2016

D'où vient Libelune

D'où vient Libelune
En ce temps là, à l'époque de ce qu'on a appelé le bas Moyen Age, le Moyen Age tout noir ! Il y avait des bandes affamées, destructrices et même les châteaux forts - je me souviens du beau château-fort acheté à mon fils probablement parce que j'avais toujours rêvé en posséder un ! - n'étaient pas à l'abri. Ils fondirent un matin alors que tous dormaient, les gardes n'auraient pas dû mais voilà ils dormaient, ils avaient un peu trop bu la veille, on fêtait la naissance de la petite Libelune ! Sa mère qui n'exigeait jamais rien avait voulu qu'on l'appelle comme ça, parce qu'elle était née alors que si mince et si frêle croissant de lune apparaissait dans le ciel ! Elle était dehors, regardait, pleura non pas parce que les douleurs commençaient mais parce qu'elle entendit les chevaux, les a-t-elle vraiment entendus ? Peut-être pas, mais elle avait des visions disait-on. Elle rentra, ses femmes arrivèrent, elle dit : "l'enfant s'appellera Libelune", personne ne discuta ! Pas même son Seigneur et Époux, il est vrai qu'il fut sans doute un peu déçu mais n'en laissa rien paraître ! C'était le premier, le second serait sans doute un garçon : "Nous l'appellerons Libelune Mamie si c'est ce que vous souhaitez". Après tout elle lui avait amené bien des terres". Elle sourit et remercia gracieusement, s'ils avaient eu plus de temps, il se serait aperçu qu'elle n'était pas aussi douce et docile qu'il ne le pensait ! Mais leurs heures étaient comptées, seulement ils l'ignoraient, bienheureuse ignorance ! Les hommes étaient si ivres que beaucoup moururent sans bien se rendre compte et les femmes si fatiguées, la jeune mère le vit, elle prit l'enfant et le lui tendit, il le prit puis reprenant ses esprits d'un coup de lance bien ajusté...Mais il fit grâce à l'enfant.
Libelune fut nourrie par une servante, elle n'était guère plus qu'un animal pour eux. Quand on lui demanda comment il fallait l'appeler il répondit : "elle a dit : Libelune". Elle s'éleva seule, jouait peu avec les enfants et fuyait femmes et hommes. La nuit, elle se glissait dehors, ils vivaient entassés dans de vastes tentes, et elle regardait la lune, elle savait que sa mère y était et qu'un jour elle la rejoindrait. Elle mangeait peu, buvait peu mais avait grand appétit de vie !   elle n'était guère plus qu'un animal pour eux.  Lorsqu'un des guerriers s'aperçut que c'était une fille et bien jolie, il la coucha sur l'herbe, elle se débattit, courut vers le chef et le montrant du doigt, demanda vengeance. Ce fut accordé. Plus personne ne l'approcha, mais d'autres vinrent et les tuèrent : tous sauf les femmes qu'ils emmenèrent, ! Le soir elle se sauva, insignifiante, personne ne fit attention, elle vécut dans la forêt puis se retrouva à proximité de cette cathédrale en construction, elle aima les sculptures, immédiatement, pour se nourrir, elle fit la cuisine et lorsqu'un tailleur s'approcha de trop près elle retroussa les lèvres, il eut peur : "on aurait dit une louve". Elle tenait de sa mère !
Un jour arriva le muet, on disait qu'il était muet parce qu'il ne parlait pas. Mais après tout peut-être que simplement il ne voulait pas parler. Il taillait merveilleusement bien, il aimait trouver des endroits presque secrets. Lui aussi vivait à l'écart et ne se mêlait pas aux autres qui pourtant ne lui en voulaient plus et on ne savait pas pourquoi. Un jour, il frappa, elle ouvrit, il tendit sur la main une petite statuette, et c'était elle, et elle tenait la lune du bout des doigts, ou bien la lune était posée sur sa main comme un papillon pouvait le faire. Elle sourit, et ouvrit la porte plus grandement. Elle avait fait un feu, et y avait mis des pommes à cuire sous la cendre, elle ajouta une assiette et un bol, il y avait déjà le pichet d'eau. Il s'assit et mangèrent en silence. Elle débarrassa, il ne l'aida pas, il la regardait. Sourit et dessina un oiseau avec le garçon. "Pour moi" ? de ses lèvres serrées jaillit un oui ! Elle alla vers le coffre, choisit un tissu, et refit le dessin, il sourit, se leva, alla vers la porte, se retourna, fit un geste de la main, ouvrit et referma. Elle attendit un moment, sortit : le mince croissante de lune brillait, elle songea à sa mère, chuchota ou entendit chuchoter : Libelune.
Elle ne pouvait pas dormir, elle alluma une chandelle, se tint tout près et commença à broder.

dimanche 29 mai 2016

L'âne à la poupée

Il faisait un drôle de temps ! A vrai dire elle en avait un peu assez, le temps ne l'ennuyait pas trop mais sans doute elle vieillissait, il lui semblait avoir mal dans tous les os ! Elle entrouvrit la porte, il ne faisait pas encore assez clair pour que ça s'agite, juste le chat, un chat noir, elle savait que ça portait malheur mais comme elle n'y croyait pas elle le laissa entrer. Elle devait réfléchir, elle s'assit en tailleur poussant un soupir de satisfaction, ça elle savait toujours le faire ! "Le grand" avait terminé son ouvrage, il allait en attaquer un autre et suffisamment loin pour qu'elle puisse être bien tranquille. D'abord se faire une bonne infusion et du pain : prendre son temps ! De temps à autre elle jetait un regard aux 3 jarres qu'elle avait récupéré, enfin sa préférée, disons qu'elle se l'était appropriée ! Une maison vide, la maladie disait-on, ça s’attrape ! Elle haussa les épaules : des contes de bonnes femmes. Hermétique, un vert très pâle. Non d'abord rincer son bol ! De la patience ! Et puis c'était l'heure où on frappait souvent à sa porte : des bobos, des chagrins, elle savait guérir !
Ce matin il n'y eut personne, enfin ce n'était pas tout à fait vrai ! Elle regardait le chat noir et c'est alors qu'elle vit la petite fille en pleurs. Une drôle d'enfant qui lui rappelait quelqu'un : peut-être bien elle quand elle était enfant, peut-être...Il y avait si longtemps ! Pourquoi pleurait-elle, c'est Chatnoir qui lui expliqua : elle avait une poupée, et l'âne lui avait pris. L'âne songea-t-elle : quel âne ? Était-ce un vrai âne ? Chatnoir soupira, excédé ! Décidément cette vieille femme ne comprenait rien, il aurait dû chercher une autre maison ! Et bien l'âne n'existait pas plus que lui et la fillette, enfin d'une certaine façon un peu plus : en pierre. Libélune se risqua : "Le grand" ? Oui ! Elle hocha la tête : dans sa quête d'images taillées...qui avait dit : "Tu ne feras pas d'image ou quelque chose de ce goût" ! Idiot ! Elle avait déjà vu des ânes, elle se sentait assez proche des ânes, comme l'âne à la lyre qui était trop bête pour jouer de l'instrument dont il s'était emparé. Chaque fois ça lui faisait de la peine, elle était certaine que l'âne n'était pas si stupide que ça ! Peut-être, elle ne fit plus attention ni à l'enfant, ni au chat, fouilla dans la jarre, il y avait là un bout de tissu en soie, précieux, elle le prit et le fil pour les contours, elle était devenue habile pour dérober les images des tailleurs de pierre. Elle se drapa dans un châle qu'elle avait trouvé sur la morte lorsqu'elle était entrée dans la maison et sortit, elle se hâta, elle ne tenait pas à rencontrer "Le grand" ni d'autres d'ailleurs. Elle leva les yeux vers le haut du chapiteau - elle avait fort heureusement toujours de bons yeux - l'âne était là sans la lyre, "Le grand" allait en faire une tête ! Il s'était débarrassé de la lyre et tenait la poupée et cette diablesse de fillette s'accrochait à l'âne, elle avait dû la suivre où traverser le mur, allez savoir. Elle sourit et fit des voeux pour que "Le grand" ne s'aperçoive de rien, ainsi, tous trois resteraient peut-être pour l'éternité. Elle prit son fil et reproduisit maladroitement : tout comme l'âne qui ne savait pas jouer de la lyre, elle dessinait de façon toute approximative !

lundi 23 mai 2016

Après Jonas une sirène...

J'ai commencé par Jonas, je suis bien toujours Libelune et même Sh T ChAd, brodeuse et peut-être maintenant - qui sait jusqu'à quand ? - Une brodeuse copieuse - c'était très mal vu à l'école de copier ! - seulement voilà femme d'il y a très longtemps sur les pas des tailleurs de pierre qui suit les accompagnants pour préparer les repas ou laver le linge, j'étais moins sotte que cela paraissait ! J'avais avec moi du mauvais papier - y avait-il du papier cette époque ? Et je recopiais ce qu'ils taillaient - en douce - il me semblait que c'était mal mais je ne pouvais m'empêcher ! Et lorsque je pouvais je retournais à mes fils, à mes tissus et je brodais un peu ce que j'avais vu, un peu ce que l'imagination me commandait !
Mais cette fois, en regardant le chat d'Alice, "le chat d'Alice" qui était-ce ? Une autre époque j'imagine, je passe les époques comme les fantômes traversent les murs, le chat m'intima l'ordre de dessiner la brodeuse Sh T ChAd reconnaissable à ses nattes, devenue pour la circonstance : une sirène ! A cette époque la sirène représentait la conscience s'approchant de Dieu. Je ne sais s'il s'agit de Dieu, plus probablement d'un "Tu dois...continuer" !

lundi 9 mai 2016

Une nouvelle aventure commencée...le 9 mai 2016 !!! Jonas...



Rome. Catacombes des Saints-Marcellin-et-Pierre – Jonas est recraché par la baleine. Baleine, drôle de baleine ! Je me suis reportée aux Écritures, il est question de poisson pas de baleine, mais même si on pense à un poisson, on a du mal à penser à un poisson ! Certes si on compare le modèle à mon dessin à main levée avec mon sens plus qu'approximatif du dessin, "le poisson est plus élancé", il n'en reste pas moins qu'il faut de l'imagination même sur la fresque à penser à un poisson, quant à Jonas j'avoue qu'à ma grande honte : je vous demande de vous reporter à l'iconographie, tellement plus élégant ! – si j'ai bien compris – probablement inspiré par le le style romain classique tardif, et qui sur la fresque semble danser ! Quant à être recraché !!! Et puis il y a les couleurs, difficiles à repérer sur mes modèles et que serait la brodeuse que je suis si je ne m'amusaispas avec les fils ! J'ai cependant délibérément choisi pour Jonas une teinte plus classique. Quant à la baleine, elle m'a fait penser aux diables, démons qui peuplent l'art roman et même chez les Celtes, alors j'ai opté pour le rouge. La baleine recrachant des enfers – son corps ! – Jonas!

mercredi 27 avril 2016

3 femmes

 Après Rosa, Itô Noé, Kanno Sugaki (papillon jaune dans les cheveux). Née le 7 juin 1881, petite enfance heureuse, mère qui meurt, violée à 15 ans avec la complicité de sa marâtre. Mariée, s'enfuit. Vit libre ET ALORS ! Journaliste, socialiste, anarchiste, féministe. 1910 accusée de haute trahison visant à assassiner l'empereur Meiji. Pendue le 24 janvier 1911, 2 minces fils, 12 minutes pour mourir. La pauvre qui avait espéré mort décente, un journal publiera une photo d'elle morte. Le temps de la broderie et sans doute après sont devenues mes amies !

samedi 23 avril 2016

Li Naosuke

Li Naosuke en 1859 pour l'ouverture du Japon aux barbares ? Qui sont les barbares : les Européens, les Américains, les Russes. Fait condamner des dizaines de nobles et de Seigneurs qui étaient contre. En 1860, les rônin (guerriers qui n'ont plus de maître) l'assassineront à leur tour : Sakuradamon jiken.
Sans doute impossible d'arrêter un mouvement ! Je reviendrai à la troisième mais j'avoue avoir été tentée par le kimono à broder.
Bref ! je lis l'histoire du Japon en brodeuse assez...lunaire ! Que les Japonais me pardonnent !

mercredi 20 avril 2016

Il en manque une !

Il en manque une ! patience !
D'abord Rosa née en 1871, née en Pologne, juive. Coquette mais ça ne sera pas l'objet de ce qui suivra.
Même sort que Itô Noé née en 1895 au Japon.  Massacrées. Les tortionnaires seront récompensés : fascisme !
D'abord Itô Noé, famille "tombe" dans la pauvreté. Aidée par un oncle bienveillant. École progressiste refusant adage patriarcal japonais : Bonne épouse, mère avisée. Comme si seulement au Japon !!!
En 1912, 17 ans : mariage forcé !
Adieu cerisiers, temples....
A suivre

lundi 18 avril 2016

"L'ouverture forcée" ou figés...

"Inspirée" par une peinture chinoise, pas japonaise. Non pas pareil ! Et encore moins avec mes fils de brodeuse indisciplinée !
Japon fermé farouchement sur lui-même, et les requins tout autour...Farouchement, mais combat perdu d'avance ! Mais qui a perdu ?
Pas de mimétisme, il suffit de regarder un peinture chinoise, une peinture japonaise, prendre son temps !
Quant à Libelune, les personnages semblent pris comme dans la glace mais vont revivre, oui, comme l'eau qui coule n'est-ce pas Aurélien ?

samedi 9 avril 2016

Petit poisson revêtu de ton armure

dans le monde de Madame Sakô et non elle n'a pas peur son coeur bat, vous ne voyez pas l'oiseau en surimpression, mais elle sait qui n'avalera pas le petit poisson oiseau revêtu de son armure d'argent, la libellule lui murmure des mots juste pour elle, le drôle de petit cochon la fait rire, il y a des drôles d'animaux et une fleur avec des fils si fin que je les emploie pour la première fois. Dehors il y a soleil et mistral, il ne doit  pas faire chaud mais derrière la fenêtre, dans l'atelier je peux retrouver le monde de Madame Satô, j'aimerais aussi que... ce n'est pas possible, mais il aimait mes broderies.
Libelune


dimanche 3 avril 2016

Némésis ?

Cette nuit j'ai rêvé. Vous souvenez-vous de Madame Satô partie dans son pays, le Japon, avec les cendres de son mari. Très vieille mais opiniâtre : elle a gravi la montagne, rencontré la panthère des neiges, déposé les cendres et...elle a retrouvé son mari.
Je me suis réveillée - ou j'ai cru m'être réveillée - elle se tenait au pied de mon lit semblable à la Madame Satô de toujours. Elle souriait. Elle m'a tendu le coupon de soie offert par Madame Yuko Murakami . J'ai pensé : il vient d'un kimono, ce n'est certainement pas vrai mais j'aime à me l'imaginer. Interrogative, j'ai levé les yeux...elle avait disparu, à sa place je devais broder peut-être ...Némésis. J'ai obéi, et je sais que Némésis ou quelque nom qu'elle porte me demande de retrouver la jeune femme - je sais que c'est une jeune femme qui a porté ce kimono, que j'obéisse à quelque chose mais je ne sais pas quoi encore.
Alors il me semble - avec crainte et tremblement - que je vais broder tout autour des oiseaux rouges en surimpression que vous ne pouvez pas voir, d'autres broderies qui peu à peu m'amèneront à la jeune femme. Elle m'appelle, je le sais !


mercredi 30 mars 2016

On passe à autre chose !

c'est vite dit ! Bon si je ne trouve pas, je m'envole très loin jusque dans la lune !

vendredi 18 mars 2016

Bien ! Dit le lapin

puisque Alice a trop de abusé de Jet 51 - il n'y a plus d'enfants ! - nous "ses personnages", nous ferons avec Libelune.

mercredi 9 mars 2016

Ouf !

Il arrive, tout de même il y a des colliers magiques !!!
On ne pouvait tout de même pas laisser la pauvre Libelune dans une telle situation !

Help !

La pauvre petite Libelune est dans une drôle d'histoire, mais courage ! Elle va s'en sortir je vois une petite silhouette qui se dessine, certainement va la sortir de là !

Libelune pour le moment c'est juste Libelune...

mardi 1 mars 2016

J'aurais pu être une punk à la place je suis devenue

une brodeuse, une Sh T ChAd, une Libelune !
En attendant en 1945, Libelune elle attendait dans son berceau que sa mère vienne la chercher, le grand-père lui repartait !
C'est vrai qu'avec tout ça qui sait j'aurais pu être une punk, peut-être que ça m'aurait plu !

dimanche 28 février 2016

Souvenirs mais dans le désordre, ici enfance...encore !!!

Libelune entraînant sa cousine Marie Claude, le même âge à quelques mois près, mais il me semble qu'elle devait plus m'entraîner que je ne l'entrainais ! Nous nous aimions bien petite, puis ensuite quand nous nous sommes retrouvées et maintenant encore...
Le petit train du village, bien sûr maintenant dans les nuages
Et l'église pas ressemblante mais ce n'est pas le but !
La mère de mon père allant pleurer dans le jardin la mort de son fils le plus jeune et chéri.

Une, deux...bon ! beaucoup dans les nuages.....


mercredi 24 février 2016

Récréation

Enfant, il y avait dans les petits livres que j'achetais deux jeux que j'aimais : relier les traits aux chiffres et voir apparaître ...ou trouver (souvent dans un arbre un lapin ou autre chose)
Là il faudrait trouver Libelune !
Pour le fantôme bienveillant, c'est facile, un peu en retrait comme il sied à...

mercredi 17 février 2016

Les aventures de Libelune !



Les aventures de Libelune


Wiesbaden 44/45, une ville relativement peu bombardée si j’ai bien compris mais quand même !
Ma mère y était ! Je suis l’enfant née d’une rencontre improbable qui se passe parfois, en temps de guerre.
L’histoire de  Libelune, je crois croisera une autre histoire, parce que celle de Libelune a commencé il y a un peu plus de 70 ans et j’ai pris conscience que depuis, les bombes n’avaient pas cessé de pleuvoir.
Il n’y aura pas que des histoires de bombes dans ses aventures, mais forcément les histoires racontées par les parents ont impressionné la petite Libelune !
Bon ! Rien n'est bien dessiné mais je crois, fort modestement qu'on reconnait bien le fœtus volant, les bombes et le reste avec un  peu d'efforts - oui je sais c'est moi qui devrais faire les efforts - la dame - pas celle qui est tout en noir ! ça doit être ma mère : dans mon souvenir de foetus !