mercredi 23 septembre 2015

Oui c'est moi Libellule !

La p'tite aux nattes blondes, mon premier triomphe envers ma maman, euh ! peut-être le seul ! Un jeans, je voulais un jeans, à l'époque ça ne se faisait pas.  Regardez comme je suis contente, pour la décider : une journée sans dire un mot, efficace. Curieux je n'ai jamais recommencé !

Je vous présente tout mon petit monde, enfin celui dont je me souviens, rappelez-vous que j'ai 80 ans, enfin il me semble ! A Gauche de Libellule la petite dame sur le banc. Elle n'était pas très vieille, même assez jeune (25 ans ou 30 ans) mais on se moquait un peu d'elle, même sa famille en avait honte, quand on avait marié l'aînée - grand mariage à l'église, robe blanche et tout et tout - on l'avait cachée, c'est dire ! Moi je l'aimais bien, je l'avais voulue pour ma confirmation, oui je croyais beaucoup en je ne sais pas trop quoi mais j'avais une jolie sainte vierge qui brillait dans la nuit, aïe !!! ça laisse des traces. Et puis l'oiseau qui se remonte avec une clé, c'est elle qui me l'a offert un jour et je l'ai toujours, parfois je le remonte et il sautille, pas longtemps, un peu vieux lui aussi !

La femme ou déesse ou je ne sais quoi papillon c'est moi qui l'ai trouvé chez un antiquaire, un très vieux monsieur qui m'aimait bien, j'aimais aller chez lui regarder les vieilles choses, bien sûr je n'avais pas l'argent pour acheter et un jour il m'a donné la petite poupée, il m'a dit "garde-là bien, elle te portera bonheur et de temps à autre pense à moi. Le lendemain il était mort, j'ai noté la date, ce jour là je prends la poupée et je lui dis : vous voyez elle est toujours là !

Le cheval à bascule, mon rêve ! Mais j'ignore pourquoi je n'en ai jamais demandé un pour Noël, à la place je recevais des poupées - je n'aimais pas les poupées, alors j'avais fait un hôpital et elles se soignaient toutes seules. J'imagine. Ma cousine avait un cheval à bascule.

Et puis le tricotin, c'est ma mère qui me l'a ramené du marché, j'étais censée apprendre à tricoter ou quelque chose de ce genre, j'aimais beaucoup madame tricotin, j'ai laissé la laine de côté et je lui racontais des histoires. Je crois qu'elle aimait bien.

 La sorcière, enfin je pense que c'était une sorcière avec une drôle de queue, elle venait le soir avant que je m'endorme ou si je me réveillais la nuit, elle me regardait en clignant des yeux, en faisant des grimaces qui me faisaient beaucoup rire !

Bref ce n'était pas une mauvaise vie.

lundi 14 septembre 2015

La brodeuse Sh T ChAd demande pardon à Madame Libellule !

Il manquait...la table de salon et bien entendu son bol !
Je reprends la main, j'étais heureuse de trouver un appartement meublé qui avait appartenu à une dame japonaise Madame Satô, bien entendu j'aurais pu me défaire de quelques objets, de bols par exemple, Madame Satô semblait leur vouer un culte !
Madame Satô serait partie au Japon qu'elle avait quitté depuis bien longtemps pour y disperser les cendres de son époux, mais il me semblait à moi que Madame Satô était toujours là, et enlever un bol, un seul, non ça n'aurait pas été bien !
Mais pourquoi alors me hisser sur une chaise pour en attraper trois, les plus inaccessibles et bien entendu la chaise glissa et je me suis retrouvée allongée, le coeur battant. Certainement ! Je devais être en mille morceaux ! Eux avaient roulé mais je devais constater qu'ils étaient intacts ! Moi aussi, je me suis mise sur les genoux et me suis relevée sans trop de peine ! Non rien de cassé, je suis retournée m'allonger pour...méditer !

Les aventures de Madame Libellule que vous ne trouverez pas dans la Semaine de Suzette !

Pas de bol ! C'est le cas de le dire. Mais aussi qu'est-ce qui m'a pris ? Est-ce que j'avais vraiment besoin de ces bols : un jaune, un rouge, un bleu tout en haut de l'armoire bien entendu !
Voyons j'étais paisiblement allongée sur le divan, je rêvais, oui ce matin Madame Libellule - je devrais dire Mademoiselle Libellule n'étant point mariée mais à 80 ans ça me semble disons : sot ! - Non je ne tricotais pas - je suis une tricoteuse, je vous raconterai - je ne lirai pas, je n'écouterai pas de la musique, JE RÊVERAI ! Rêver c'est bien beau mais à quoi ? J'ai commencé à regarder ma pièce : je l'aime si vous saviez comme je l'aime ! La table de salon et son bol - il y a des bols partout - la drôle de plante offerte par la mignonne petite Francette, fleuriste de sont état, et qui aime à me donner des petits bouquets "ils ne sont plus très frais, je ne peux pas les vendre", elle se doute bien que je ne suis pas très riche ! à Noël elle m'a offert cette plante étrange que j'aime bien, et mon drôle de meuble avec chat, c'est sa place favorite, à côté du poisson rouge, ils cohabitent très pacifiquement. Ma table, ma fenêtre et le portrait de Madame Satô ! Voilà ! voilà c'est à cause d'elle, bon elle n'en peut rien mais mon nid c'est à elle que je le dois et les bols aussi, et tout le mobilier. Le monsieur de l'agence m'a dit : "C'est meublé, si vous le désirez vous pouvez acheter les meubles, bien entendu vous n'êtes pas obligée". Et comment je les ai achetés, ainsi je laissais résolument tout absolument derrière moi : pas question que je me transforme en statue de sel.
J'avais quarante ans !
A SUIVRE !

lundi 7 septembre 2015

Au revoir et bonjour à une nouvelle Madame Satô !

Où il sera question de bols, entre autres ! On voit le bleu, le jaune pas terminé, le troisième dessiné, à suivre !

Envie de raconter une histoire, on verra si je tiendrai aussi longtemps qu'avec Madame Satô !

A très bientôt !

vendredi 4 septembre 2015

Associations...

D'abord les figurines dessinées qui vont peut-être disparaître, dans la tapisserie de Bayeux, les figures non brodées : des morts.

Un oiseau, un clown. POURQUOI ? Je n'en sais rien !