"La dame verte… passera, ne passera pas ? Encore des couleurs très lumineuses. J'aime la dame sinueuse argent et mauve… à queue ?… de serpent ?? On s'y perd. Des colliers d'étoiles…" M S
On s'y perd mais attention on sèmera pas même des miettes de croissant ! des petits cailloux pour ne pas tomber chez l'ogre ou...se perdre complètement
En regardant la dame verte, en imaginant ta voix ponctuer ces commandements sur les kilos et les étoiles, Dylan Thomas a résonné à nouveau en moi. Voici ce qu'il dit, et ce que j'en traduis librement. Baisers de Petulla et la girafe.
Dylan Thomas And Death Shall Have No Dominion
And death shall have no dominion Dead men naked they shall be one With the man in the wind and the west moon; When their bones are picked clean and the clean bones gone, They shall have stars at elbow and foot;
Though they go mad they shall be sane, Though they sink through the sea they shall rise again; Though lovers be lost, love shall not; And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion. Under the winding of the sea They lying long shall not die windily; Twisting on racks when sinews give way, Strapped to a wheel, yet they shall not break; Faith in their hand shall snap in two, And the unicorn evils run them through; Split all ends up they shan't crack; And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion. No more may gulls cry at their ears
Or waves break loud on the seashores; Where blew a flower may a flower no more Lift its head to the blows of the rain; Though they be mad and dead as nails, Heads of the characters hammer through daisies; Break in the sun till the sun breaks down, And death shall have no dominion.
Et la mort n'exercera pas d’empire,
Et la mort n'exercera pas d’empire, Les hommes morts ne feront qu'un seul homme nu Frère de l’homme sous le vent, sous la lune qui choit; Quand plus que décharnés, leurs os deviendront poussière, Il leur poussera des étoiles aux coudes et aux pieds;
Par-delà la folie, ils deviendront sensés, Par-delà la mer profonde, ils referont surface ; Et qu'importe la perte des amants, l'amour sera retrouvé; Et la mort n'exercera pas d’empire.
Et la mort n'exercera pas d’empire. Sous les cycles de la mer, Ils ne mourront pas étendus au cycle du vent; Au supplice, écartelés, quand lâchent les tendons, Au supplice de la roue, ils ne briseront pas; La confiance craquera dans leurs mains, Et la haine de la chimère à peine les effleurera; Qu'ils s'ébrèchent et se fendent, ils ne rompront pas, Et la mort n'exercera pas d’empire.
Et la mort n'exercera pas d’empire Les cris des mouettes de mai ne leurs parviendront plus Et les vagues ne se briseront plus à leurs rivages; Où la fleur un jour s'est au souffle dressée Plus jamais ne naîtra au souffle de la pluie ; Et qu'importe leur folie, et qu'importe leur mort glacée, Leur esprit brûlera la corolle des fleurs; Enflammera le soleil jusqu'à le consumer Et la mort n'exercera pas d’empire.
et alors même que la brodeuse se trouve à nouveau bloquée (orage et orage et humidité ne lui réussissent pas !) alors de la mer me vient le bonheur, NON LA MORT N'EXERCERA PAS D'EMPIRE, et à la librairie j'ai trouvé un livre avec mille chats et leur neuf vies et je les raconterai en me récitant le poème et...je vous aime Sh T ChAD
Stop all the clocks, cut off the telephone, Prevent the dog from barking with a juicy bone, Silence the pianos and with muffled drum Bring out the coffin, let the mourners come.
Let aeroplanes circle moaning overhead Scribbling on the sky the message He Is Dead, Put crepe bows round the white necks of the public doves, Let the traffic policemen wear black cotton gloves.
He was my North, my South, my East and West, My working week and my Sunday rest, My noon, my midnight, my talk, my song; I thought that love would last for ever: I was wrong.
The stars are not wanted now: put out every one; Pack up the moon and dismantle the sun; Pour away the ocean and sweep up the wood. For nothing now can ever come to any good.
Arrête toutes les horloges, coupe le téléphone, Jette un os juteux au chien pour qu’il cesse d’aboyer, Fais taire les pianos et avec un tambour étouffé Sors le cercueil, fais entrer les pleureuses.
Que les avions tournent en gémissant au-dessus de nos têtes Griffonnant sur le ciel ce message : Il est Mort, Noue du crêpe au cou blanc des pigeons, Donne des gants de coton noir à l’agent de la circulation.
C’était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest, Mon travail, mon repos Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ; Je pensais que l’amour durait pour toujours : j’avais tort.
On ne veut plus d’étoiles désormais ; éteins-les toutes ; Emballe la lue et démonte le soleil, Vide l’océan et balaie les bois ; Car rien maintenant ne vaut plus la peine. ------------
Cher vieil Auden ! mais j'avoue que pour le moment je préfère surfer sur une plage brésilienne même pluvieuse ! et Dylan Thomas et mon livre de chats, bien sûr ils seront peut-être un peu terrifiants !
"La dame verte… passera, ne passera pas ? Encore des couleurs très lumineuses. J'aime la dame sinueuse argent et mauve… à queue ?… de serpent ?? On s'y perd. Des colliers d'étoiles…" M S
RépondreSupprimerOn s'y perd mais attention on sèmera pas même des miettes de croissant ! des petits cailloux pour ne pas tomber chez l'ogre ou...se perdre complètement
SupprimerEn regardant la dame verte, en imaginant ta voix ponctuer ces commandements sur les kilos et les étoiles, Dylan Thomas a résonné à nouveau en moi. Voici ce qu'il dit, et ce que j'en traduis librement.
RépondreSupprimerBaisers de Petulla et la girafe.
Dylan Thomas
And Death Shall Have No Dominion
And death shall have no dominion
Dead men naked they shall be one
With the man in the wind and the west moon;
When their bones are picked clean and the clean bones gone,
They shall have stars at elbow and foot;
Though they go mad they shall be sane,
Though they sink through the sea they shall rise again;
Though lovers be lost, love shall not;
And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion.
Under the winding of the sea
They lying long shall not die windily;
Twisting on racks when sinews give way,
Strapped to a wheel, yet they shall not break;
Faith in their hand shall snap in two,
And the unicorn evils run them through;
Split all ends up they shan't crack;
And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion.
No more may gulls cry at their ears
Or waves break loud on the seashores;
Where blew a flower may a flower no more
Lift its head to the blows of the rain;
Though they be mad and dead as nails,
Heads of the characters hammer through daisies;
Break in the sun till the sun breaks down,
And death shall have no dominion.
Et la mort n'exercera pas d’empire,
Et la mort n'exercera pas d’empire,
Les hommes morts ne feront qu'un seul homme nu
Frère de l’homme sous le vent, sous la lune qui choit;
Quand plus que décharnés, leurs os deviendront poussière,
Il leur poussera des étoiles aux coudes et aux pieds;
Par-delà la folie, ils deviendront sensés,
Par-delà la mer profonde, ils referont surface ;
Et qu'importe la perte des amants, l'amour sera retrouvé;
Et la mort n'exercera pas d’empire.
Et la mort n'exercera pas d’empire.
Sous les cycles de la mer,
Ils ne mourront pas étendus au cycle du vent;
Au supplice, écartelés, quand lâchent les tendons,
Au supplice de la roue, ils ne briseront pas;
La confiance craquera dans leurs mains,
Et la haine de la chimère à peine les effleurera;
Qu'ils s'ébrèchent et se fendent, ils ne rompront pas,
Et la mort n'exercera pas d’empire.
Et la mort n'exercera pas d’empire
Les cris des mouettes de mai ne leurs parviendront plus
Et les vagues ne se briseront plus à leurs rivages;
Où la fleur un jour s'est au souffle dressée
Plus jamais ne naîtra au souffle de la pluie ;
Et qu'importe leur folie, et qu'importe leur mort glacée,
Leur esprit brûlera la corolle des fleurs;
Enflammera le soleil jusqu'à le consumer
Et la mort n'exercera pas d’empire.
et alors même que la brodeuse se trouve à nouveau bloquée (orage et orage et humidité ne lui réussissent pas !) alors de la mer me vient le bonheur, NON LA MORT N'EXERCERA PAS D'EMPIRE, et à la librairie j'ai trouvé un livre avec mille chats et leur neuf vies et je les raconterai en me récitant le poème et...je vous aime Sh T ChAD
SupprimerFuneral blues
SupprimerStop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.
Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.
He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.
The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.
Arrête toutes les horloges, coupe le téléphone,
Jette un os juteux au chien pour qu’il cesse d’aboyer,
Fais taire les pianos et avec un tambour étouffé
Sors le cercueil, fais entrer les pleureuses.
Que les avions tournent en gémissant au-dessus de nos têtes
Griffonnant sur le ciel ce message : Il est Mort,
Noue du crêpe au cou blanc des pigeons,
Donne des gants de coton noir à l’agent de la circulation.
C’était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest,
Mon travail, mon repos
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ;
Je pensais que l’amour durait pour toujours : j’avais tort.
On ne veut plus d’étoiles désormais ; éteins-les toutes ;
Emballe la lue et démonte le soleil,
Vide l’océan et balaie les bois ;
Car rien maintenant ne vaut plus la peine.
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Cher vieil Auden ! mais j'avoue que pour le moment je préfère surfer sur une plage brésilienne même pluvieuse ! et Dylan Thomas et mon livre de chats, bien sûr ils seront peut-être un peu terrifiants !
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