Madame Satô avait fait soigneusement sa toilette, s'était brossé les dents, avait revêtu une chemise de nuit neuve, elle s'allongea les bras le long du corps. Elle était bien. Légèrement flottante. Le saké. Elle rêva ou bien ce n'était pas un rêve,
ou bien, si c'était un rêve : quelque chose de très sérieux. Il y avait un merveilleux char terrestre, elle se souvenait d'avoir vu un jour une reproduction mais il y avait très très longtemps et puis...son coeur battait très fort, il y avait là ses meilleurs amis les blaireaux : enfant à la campagne elle adorait les blaireaux mais il se cachaient, on les voyait rarement. Et ils étaient là bienveillants.
Elle était certaine qu'ils voulaient lui dire quelque chose, qu'elle allait peut-être enfin savoir...oui ce qu'elle désirait savoir depuis si longtemps au fond de son coeur et qu'elle n'avait osé raconté à personne.
Elle resta les yeux grands ouverts : non elle n'avait pas peur.
"Quelles belles broderies! Emouvantes et présentes!" Karen
RépondreSupprimermerci Karen
Supprimer"Sayonara : madame Satô, toute petite dans son joli lit, entourée de blaireaux espiègles, adorables. Le char est très beau, on le sent prêt à … s'envoler."...Il y a une histoire, du rêve, plein de choses... "J'attends la suite, pour rire avec toi." La dame discrète
RépondreSupprimerJe m'amuse d'avance ! mais avant de rire, j'espère une broderie très jolie, j'espère....
SupprimerLes blaireaux me paraissent géants par rapport à une Madame Satô toute mince, on dirait qu'elle est couchée sur un lit de pétales de roses. J'espère qu'elle va enfin savoir ce qu'elle a toujours désiré savoir ... est-ce qu'elle nous le dira ? En attendant, je lui souhaite de beaux rêves dans ce char qui l'attend ! L.
RépondreSupprimerOui nous saurons, les blaireaux sont là, attentifs à son sommeil et surtout à...ses rêves.
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