jeudi 1 août 2013

Bayer aux corneilles Vacances OUI ! mon oiseau préféré !

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Hier, moment pas drôle, derrière mon mur, puis ce "cri ?!" si caractéristique du corbeau, de la corneille, ici je crois que ce sont des corneilles. S'est posée au sommet d'un pylône, ai regardé (dans une autre vie j'aurais voulu être éthologiste, Lorenz disait que pour être un bon éthologiste, il faut être paresseuse, je suis paresseuse et je le revendique haut et fort et que toutes les institutrices ou professeurs méprisants très certainement très loin maintenant sachent que je me moque de leurs remarques...passées ! 
Ai regardé ma montre - allongée sur mon relax au soleil avec les cigales - ne bougeait pas, la corneille, si ! pour se lisser l'aile gauche. Pourquoi l'aile gauche et pas l'aile droite ! Est restée 10 minutes et m'a remise sur pattes. J'ai dit : je vais te broder !
Bayer aux corneilles autrement dit en regardant des oiseaux sans intérêts, la bouche ouverte ! C'est injuste ! Les corneilles ne sont pas des oiseaux sans intérêts, même très intelligents comme les corbeaux.
Petite précision, j'avais la bouche fermée, bon !
Premier souvenir qui ne s'effacera jamais : dans la deudeuche de mon père lorsqu'il partait faire ses longues tournées dans le Jura, peut-être pas des corneilles, des corbeaux, tous les deux ont les aimait, on les regardait, et peut-être encore plus beau dans les champs de neiges (Je suis certaine que pas loin, Camille a dû en voir aussi).
Deuxième souvenir : jeune mère, poussant la poussette de mon petit garçon, du côté de Braine l'Alleud, automne, pluie, terre fraîchement retournée, des corbeaux, heureuse, bien et le chien qui filait espérant attraper ces oiseaux qui semblaient si lourds. Bonheur ! Oui.
Au fond, au fond lorsque la corneille se lissait l'aile gauche, elle ne savait pas pourquoi et j'aime - ce sont les meilleurs moments quand je brode en ne sachant pas pourquoi comme la corneille qui lisse son aile gauche.

12 commentaires:

  1. j'aime cette corneille, qu'elle t'ait fait baillé ou pas elle a apporté tant de beaux souvenirs que j'ai pris plaisir, un grand plaisir à lire. Et oui, heureusement qu'il y a des écoliers et des écolières qui rêvent en mâchouillant leur crayon, un œil à la fenêtre, plus tard ils seront écrivains, poètes ou....brodeuse....et peut-être même rien de tout cela, mais ils auront l'âme contemplative et ils seront voir les yeux grands ouverts

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  2. La corneille est très jolie. Le texte tout autant. On a les images en direct. M.S

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    1. Pas tout mis, ça me fait rougir, et en même temps contente !

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  3. Ta corneille m'a fait penser au tableau que j'adore, de Monet : "La pie", d'autant que, sur ton image, on dirait qu'il neige. Il y a beaucoup de corneilles dans les platanes d'Avignon et j'en vois souvent devant mes fenêtres, je ne peux pas dire que son chant m'enthousiasme... excuse-moi ! Et je pense aussi que les corbeaux de Van Gogh, dans le champ de blé, pourraient nous faire penser à des corneilles. Je ne savais pas que c'était ton oiseau préféré et je ne sais pas lequel serait le mien tellement j'aime tous les oiseaux. En Camargue, dans les remblais bordant les rizières, je voyais parfois des guêpiers qui avaient creusé leur nid dans cette terre meuble, j'en ai revu dans la réserve près d'Arles où j'étais allée avec Geneviève, dans la berge d'un canal. Ils ont des couleurs superbes, vraiment superbes... mais je ne souviens pas de leur chant, peut-être qu'il n'avait rien de sensationnel. Tu vois combien ta jolie petite corneille m'a fait rêver !Liliane

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    1. Contente de t'avoir rêver ! Oui je me souviens de cette promenade que vous aviez faite avec Geneviève.
      Manet !!!
      Et maintenant j'entame une deuxième version de Cendres qui s'appellera Soyonara, moins triste comme titre, mais même thème !

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  4. "jolie corneille injustement mal vue en Picardie...
    des porte-jarretelles, les prêtres en soutane portent tous des porte-jarretelles" Lion

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  5. "Merci pour ta belle corneille très vivante qui a beaucoup d’impact. Elle est émouvante." Karen

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    1. et merci pour ta délicieuse petite fille en jupe rose !

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  6. jeune mère, poussant la poussette de mon petit garçon, du côté de Braine l'Alleud, automne, pluie, terre fraîchement retournée, des corbeaux, heureuse, bien et le chien qui filait espérant attraper ces oiseaux qui semblaient si lourds. Bonheur ! Oui.
    les larmes me viennent peut être le temps qui passe peut être cette mère qui m'aime tant, peut être la beautés de bailler qui me transporte dans d'autres univers sans vraiment les connaîtres en fait comme Adamsberg il m'arrive de me laisser porter immobile sur une chaise l’esprit vagabonde comme on peut le faire dans la méditation sans arrêter aucune des ses pensées ne rien fixer lâcher prise quelle bonheur dommage que le temps passe si vite je t'aime
    oui pour les institut et autres... merdes à ses conventions idées fixe fausse laissons nous voguer....

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    1. Oui mille fois oui au moment où on se laisse porter, tout comme lorsqu'on fait la planche dans la mer et ceux qui se crispent ou on peur de l'eau se noient pas les autres. Et il n'est pas possible de ne pas avoir une confiance en soi même si parfois elle semble loin quand on a une mère qui depuis toujours porte comme la mer !

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