vendredi 19 avril 2013

La Monja Gitana

Silence de myrte et de chaud.....La monja est là à broder...elle aimerait vaille que vaille Broder des fleurs à son idée
Dans ses yeux passent au galop Deux furtifs voleurs de chevaux
Et le choc de l'ultime outrage Lui a dégrafé le corsage
Oh ! les rivières soulevées Se plait-elle à imaginer.
Mais par ses fleurs elle est reprise
Et c'est ainsi, merci Thamy que je sus que brodeuse j'étais, rêveuse j'étais je l'espère jusqu'à mon dernier souffle.
Federico Garia Lorca, lu et relu, tant de finesse, de compréhension de ce qu'on appelle ...hum ! l'âme féminine. DOUCEUR MAIS VIOLENCE AUSSI POUR LA MONJA !
Merci à Pablo de m'avoir abreuver de Federico et connaître tant de poèmes

2 commentaires:

  1. ¡Gracias a ti, querida France, por este magnífico blog! Es una delicia recorrer todos los bordados. También tú me has hecho redescubrir al Garcia Lorca.

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    1. je crois que j'ai tout compris, quand même, je revois un peu le peu d'espagnol que j'ai dans mes bagages !!!
      gracias ! gracias !

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